Six séries temporelles ont servi pour des évaluations expérimentales, en fonction des paramètres choisis, d'exactitude de prévisions de phénomènes atmosphériques par la méthode d'analyse de spectre singulier (SSA). Les méthodes les plus connues de sélection automatique des ces paramètres ont été comparées avec une sélection optimale a posteriori et des méthodes de prévision naïves. On constate notamment qu'une pratique répandue d'utiliser des fenêtres plus larges conduit souvent à des prévisions de médiocre qualité. On confirme aussi que le choix du groupement est capital. Avec l'erreur moyenne observée en dessous de 1,5% de prévisions de pluviométrie pour des horizons au delà de deux semaines, la SSA apparaît comme une alternative viable à d'autres méthodes de prévision.