Pour la vérification formelle des systèmes dynamiques concurrents ou coopérants modélisés à l’aide des réseaux de Petri, la méthode du dépliage est utilisée pour endiguer le phénomène bien connu de l’explosion combinatoire. Une extension de la méthode aux réseaux de Petri temporels à modèle sous-jacent non sauf est présentée. Le dépliage obtenu est simplement un préfixe de celui du réseau de Petri ordinaire sous-jacent au réseau temporel. Pour une certaine classe de réseaux temporels, un préfixe fini capturant l’espace d’état et le langage temporisé découle du calcul d’un ensemble fini de processus finis réalisables. Les contraintes temporelles quantitatives associées à ces processus peuvent servir à valider plus efficacement les spécifications temporelles d’un système temps réel dur.