On observe parfois des oscillations pendant la croissance de cellules dans un chémostat. Nous proposons ici deux modèles autonomes simples de croissance cellulaire (en dimension trois) basés sur des hypothèses réalistes, structurés en stades (les cellules matures et les cellules immatures) : le premier modèle est écrit en nombre de cellules, et peut présenter des oscillations. Le deuxième modèle est écrit en biomasse, et n’admet pas d’oscillations à cause de la conservation de la masse. Nous étudions les deux modèles. Cet article est dédié à Claude Lobry, qui a participé aux premières étapes de l’écriture des modèles.